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Alizé Le Maoult

Depuis son plus jeune âge, Alizé est immergée dans la  photographie. Sa passion est née avec son père « photographe amateur de talent », qui transformait la salle de bains familiale en labo photo. D’abord, modèle privilégié de celui-ci, c’est le cinéma qui l’enrôle, très jeune, pour faire ses premiers pas devant la caméra.

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Après des études de cinéma à New York, Alizé collabore avec des réalisateurs de renom comme Walter Salles, Balthazard Kormakur, Manuel Pradal, Jorge Navas ou encore Elia Suleiman pour le film « Intervention divine » (Prix du jury à Cannes en 2002).

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L’année 1995 est une date clef. Le cinéma l’emmène dans la guerre à Sarajevo pour le tournage du film « Le Cercle parfait » d’Ademir Kenovic. Cette expérience professionnelle et émotionnelle intense lui inspirera plus tard, le premier volet de la série de portraits de photographes de guerre « Ce que leurs yeux ont vu / Génération Sarajevo… ». Alizé a étendu ce projet inédit à d’autres photographes de guerre et aux nouvelles générations.

 

Son travail photographique accompagne sans relâche sa trajectoire cinématographique à travers le monde, elle s’en détache, et tente d’extraire avec la photographie la beauté et la poésie qui nous entoure.

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L’être humain, la ville, la nature sont ses terrains d’exploration récurrents et sans frontières. Ses univers visuels se racontent en série : Réconciliation I & II (avec Romain Léna); Pink Shanghai ; Cuba Blues, White Washington, Sérénité, Vibrations…

Alizé a exposé à Paris, Sarajevo, Caen, Meaux et Verdun aussi bien dans des galeries que dans des Musées ou institutions.

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Actuellement Alizé Le Maoult expose sa nouvelle série « Nuits éclairées », à la Galerie Myriam Bouagal (Paris) jusqu’au 27 janvier 2018.

Benedicte Kurzen / NOOR Images

Bénédicte Kurzen (née en France en 1980) commence sa carrière de photographe indépendante en 2003 lorsqu’elle s’installe en Israël et couvre l’actualité dans la Bande de Gaza, en Irak et au Liban. En 2004, elle passe du reportage d’actualité à une approche plus documentaire avec un projet sur les femmes kamikazes et les veuves palestiniennes de la Bande de Gaza. Ce reportage fait partie d’un projet collectif, « Violences faites aux femmes », en collaboration avec Amnesty International et Médecins Sans Frontières. Bénédicte Kurzen a une maîtrise d’histoire contemporaine de la Sorbonne, Paris ; le sujet de son mémoire, « Le Mythe du photographe de guerre », l’incite à choisir l’art du récit visuel comme moyen d’expression. Depuis dix ans, elle couvre les conflits et les changements socio-économiques en Afrique, et notamment en Afrique du Sud où elle a documenté les défis auxquels est confrontée la société post-apartheid, avec des projets tels que « Next of Kin », « The Boers’ Last Stand » et « Amaqabane » sur la vie des ex-combattants de la lutte anti-apartheid (ce dernier pour le prestigieux Joop Swart Masterclass en 2008). En 2011, elle reçoit une bourse du Centre Pulitzer qui lui permet de faire un grand reportage au sujet du Nigeria : « A Nation Lost to the Gods » (Une Nation sans les dieux). Son travail a été présenté au festival Visa pour l’Image – Perpignan, en projection et en exposition, et son reportage sur le Nigéria a été nommé pour le Visa d’Or en 2012.

 

En 2012, Bénédicte Kurzen rejoint l’agence NOOR, et décide de s’installer à Lagos d’où elle pourra continuer à couvrir l’Afrique et tout particulièrement le Nigeria. Son travail aboutit à une exposition collective itinérante, « Shine Ur Eye », avec Robin Maddock et Cristina de Middel, présentée notamment à Londres et à Lagos. En même temps, elle enseigne le journalisme à l’Université américaine du Nigeria où elle est maître de conférence-adjoint.

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João Silva

Joao Silva découvre la photographie en 1989 et débute sa carrière l’année suivante à l’« Alberton Record », journal d’une petite ville d’Afrique du Sud. En 1991, il est engagé comme photographe  par le quotidien The Star de Johannesburg  avant  d’être recruté, en 1994,  comme photographe Freelance par l’Associated Press.

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En 1992, il remporte  le prix du meilleur photographe de l’année  décerné par l’Ilford South African Press et,  en 1995, il est sélectionné  pour  le Jopp Swart Masterclass. Joao Silva a reçu de nombreux prix prestigieux comme celui du World Press Photo et de l’Over Seas Press Club.  Il a été deux fois nominé pour le Prix Pulitzer du New York Times.

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En 1996, Joao travaille en freelance pour le New York Times et en 2000, après avoir travaillé régulièrement pour le Time en Afrique du Sud, il obtient un contrat.

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En 2000, Joao Silva co-écrit le Bang-Bang Club avec Greg Marinovich, un documentaire objectif de photographes  qui ont couvert l’actualité en Afrique du Sud à la fin de l’apartheid.

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En 2005, publication d’un livre photographique sur le chiisme en Iraq et les conséquences de l’occupation des USA en Iraq « In the company of God » Dans la compagnie de Dieu.

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Envoyé par le New York Times  en Afghanistan,  Joao Silva est grièvement blessé le 23 octobre 2010 alors qu’il marche sur une mine. Suite à cet accident,  Il est atteint de blessures qui menacent sa vie et ses deux jambes sont amputées.

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En septembre 2011, Silva devient photographe pour le New York Times. Le 9 décembre 2011, il rentre en Afrique du Sud après 14 mois de soins au centre médical de l’hôpital national Walter Red.

Joao Silva reçoit plusieurs distinctions importantes.  Le 4 avril 2011, la République française  le nomme Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres.

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Le 15 mars 2012, le gouvernement portugais lui remet la médaille de l’Ordre de la Liberté qui honore les personnes qui consacrent leur vie à la dignité de l’humanité et qui luttent pour la liberté.

Le 19 mai 2012, Joao Silva reçoit un doctorat  honorifique  en « Art » du Corcoran School of Arts and Design de Washington.

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Joao Silva est citoyen sud-africain. Il est né à Lisbonne au Portugal le 9 août 1966. Il vit actuellement à Johannesburg avec sa famille où il poursuit sa rééducation.

© Geoffrey Berliner

Yuri Kozyrev / NOOR Images

Né en Russie en 1963, Yuri Kozyrev a été témoin de nombreux événements qui ont bouleversé le monde. Il a commencé sa carrière documentant l’effondrement de l’Union Soviétique, le dernier empire de nos temps modernes, saisissant les changements rapides dans l’ex-URSS pour le LA Times dans les années 90. En 2001, Yuri a commencé à couvrir les nouvelles internationales. Il était en Afghanistan après le 11 septembre 2001 et a vécu à Bagdad, en Irak, entre 2002 et 2009, dès avant la guerre. Pendant ces années irakiennes, il était photographe pour Time Magazine et a voyagé partout dans le pays, photographiant les différents côtés du conflit.

Révolutions arabes

Depuis le début de 2011, Yuri a documenté les «révolutions arabes» et leurs conséquences à Bahreïn, au Yémen, en Tunisie et spécialement en Égypte et en Libye. Il a reçu de nombreux prix pour ses photographies, dont plusieurs World Press Photo Awards, le Prix Oliver Rebbot de l’OPC et le Prix ICP Infinity pour le photojournalisme. En 2008, il a reçu le Frontline Club Award pour sa couverture étendue de la guerre en Irak.

Sa vaste documentation documentant les «révolutions arabes» a reçu une large reconnaissance de la profession. « On Revolution Road » – sur les révoltes en Egypte, le Bahreïn, le Yémen et la Libye pour le magazine Time – a remporté le Visa d’or 2011 au festival international de photojournalisme Visa pour l’Image. Au Prix Bayeux-Calvados, son travail « Dispatch from Libya » a remporté le Trophée et le Prix Public. En 2012, son travail a été récompensé au World Press Photo Contest et il a été nommé le photographe de l’année 2011 dans la compétition internationale Year in Pictures.

Russie [s]

Le travail de Yuri a été largement exposé. Ses expositions les plus récentes sont « Russie [s] », une vitrine unique de la Russie, exposée avec Stanley Greene à Paris à la Maison de la Photographie Robert Doisneau et l’exposition de groupe « Révolutions Arabes » organisée par Alain Mingam. Entre 2011 et 2012, son œuvre « On Revolution Road » a été diffusée dans dix pays différents. En 2014, Yuri a couvert le conflit dans l’est de l’Ukraine et en 2015 la crise des migrants en Europe.

Il est membre de l’agence Noor.

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© Mari Bastashevski

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